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Santa Fe |
10/08/2003 |
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Retour à Santa Fe |
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Réveil à 5h00. Nous avons commandé un taxi pour 6h00. A l'embarcadaire, deux femmes vendent des boissons chaudes et crient en stereo : "Hay café con leche, café con leche, cafééééé!!!". La traversée dure presque cinq heures. A Puerto La Cruz, nous repassons au poste de police mais rien de neuf pour José. Nous déjeunons au MacDonalds (et oui, c'est triste...) et puis c'est l'heure des adieux. David et moi retournons à Santa Fe alors que José se rend à Caracas - Altamira pour l'ambassade d'Espagne. Au terminal de bus de Puerto La Cruz, nous achetons d'ores et déjà nos tickets pour Merida pour le lendemain 14h00. Nous discutons un peu avec un couple de français quincagénaire qui tient un kiosque devant les pots d'échappement des bus. Ils vivent ici depuis six ans après avoir quitté la Martinique à cause - selon eux - du racisme. En France, ils vivaient dans les Vosges. Leur fils a épousé une venezuelienne et leur petite fille nous regarde bavarder. Ils me disent que pour rien au monde ils ne veulent rentrer en France. Un de leurs amis est décédé de la dengue!
Et nous sommes de retour à Santa Fe accueillis par Andrea, Sharry, Maria et Karolina. Miguel n'est pas là mais notre chambre est libre. Armando est Joris sont partis faire un billard. Andrea me dit que Sarah et Marco sont partis mercredi dernier. David et moi allons rejoindre Armando. Il n'a pas dormi depuis 48 heures et il est un peu beurré. Il est un peu agressif et je ne l'aim pas comme ca. Il essaie de nous vendre à tout prix ses bracelets sans doute pour rembourser ses dettes du biture. C'est d'ailleurs un peu tendu entre David et Armando pendant que je fais une partie d'echecs avec Andrea.
Le soir, nous dînons avec Joris et Karolina dans le petit restaurant habituel. Andrea, Sharry et Maria nous rejoignent un peu plus tard. Puis Pierre-Jean, un français d'environ 50 ans qui a élu domicile en Martinique et vient souvent passer quelques mois au Venezuela. Santa Fe est trés touristique cette semaine (tout est relatif). Quatre allemand(e)s, deux français et deux italien(ne)s. Puis deux filles de 20 - 25 ans arrivent en sac à dos. Leur accent me fait penser qu'elles sont françaises. Et l'une d'elles est vraiment très jolie - chose qu'Andrea a aussi remarqué. De retour à la Jaiba, Miguel me montre un livre reproduisant les grandes parties d'echecs. Andrea bat difficilement Pierre-Jean puis il me met une rouste.
Durant la nuit, les chiens aboyent beaucoup. Ils doit encore y avoir des rodeurs... |
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